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Ce furoshiki est un hommage à toutes les femmes inuit, et plus largement aux femmes du monde entier. Il y a longtemps, dans une autre vie, j’ai étudié l’inuktitut (langue inuit), la culture et l’art contemporain inuit et j’ai vécu au Nunavut (littéralement « notre terre », territoire autonome inuit du Nord du Canada créé le 1er avril 1999). J’y ai rencontré des femmes très fortes, très engagées dans la transmission de leur culture.
J’ai utilisé la technique japonaise du pochoir, katazome, avec pâte de réserve à base de pâte de riz katanori et teinture à l’indigo naturel, qui rappelle la technique du pochoir associé à la gravure sur pierre dans les arts graphiques inuit que l’on retrouve dans le travail de femmes artistes comme Pitseolak Ashoona, Kenojuak Ashevak, Pitaloosie Saila et bien d’autres.
Le blanc et le bleu sont des couleurs omniprésentes en Arctique, la neige, le ciel, les teintes bleutés de la glace…
Ce furoshiki présente la silhouette d’un ulu, couteau féminin semi-circulaire à lame de métal et manche en bois de caribou ou en os. D’usage quotidien, il sert aussi bien à la cuisine pour couper la viande qu’en couture pour couper et gratter les peaux d’animaux.
Il est l’emblème de la femme inuit. Je l’ai entouré de mots en inuktitut, écrits en syllabaire, c’est une langue qu’on ne diffuse pas souvent auprès du grand public.
Des mots de l’univers féminin :
ᐅᓗ ulu
ᐊᕐᓇᖅ femme
ᐊᓈᓇ mère
ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ inuktitut
J’aime l’idée que le furoshiki soit porteur de message, transporte, cache puis découvre des objets mais aussi des motifs qui se révèlent seulement une fois dénoué.
Le furoshiki, c’est une histoire de voyages, d’échanges, de dons et un viatique pour nous relier les uns les autres.