L’Atelier du Furoshiki animera de 13h30 à 17h le jeudi 10 mars 2022 des ateliers d’initiation au furoshiki pour les élèves de l’école d’ingénieurs ESAIP La Salle à l’occasion de la Journée Economie Circulaire sur le thème de la Green fashion qu’ils organisent au sein de leurs locaux au 18 place du 8 mai 1945 à St Barthélémy d’Anjou.
Au programme, des ateliers / activités sur la mode éthique et responsable :
Kahoot sur la mode éthique et responsable
Atelier Furoshiki
Atelier broderie réparation
Atelier recyclage
Atelier Tawashi
Atelier « Je calcule l’empreinte carbone de mon dressing »
Une table ronde sur les enjeux de la green fashion « La transition vers une mode durable est-elle possible ? » avec l’intervention de 3 conférenciers :
Thomas Ebélé – SloWeAre, label de confiance de la mode éco-responsable
Kevin Gougeon – N’Go Shoes, marque de baskets et d’accessoires éthiques et éco-conçus
Philippine Lucas – Redonner, organisation qui récompense les dons de vêtements par des bons d’achat valables dans leur liste de marques partenaires
Ce vendredi 11 février 2022, L’Atelier du Furoshiki était à l’Accueil de loisirs Accoord La Meta à Nantes pour une séance de lecture animée en kamishibaï de l’album jeunesse Dans mon furoshiki, Aurélie Le Marec, illustratrice Sayaka Abe, 2021, Editions Un Dimanche Après Midi.
22 enfants âgés entre 3 et 4 ans ont assisté avec les animateurs·trices à cette séance d’environ 20 min.
Nous avons ensuite joué à « Devine ce qui se cache dans mon furoshiki », un moment ludique qui a permis aux enfants de se familiariser avec la technique du furoshiki.
Un grand merci à ce public très attentif et inventif ainsi qu’à toute l’équipe de l’accueil de loisirs La Meta!
2ème création de la série Borothé (voir article précédent).
Borothé 2 est composée principalement de chutes de soie, de fil de soie teints au thés et de chutes de soie teinte à l’indigo ainsi que de coquillages (restes de patelles et huîtres plates). Le nouage renferme une théière brisée qui a longtemps servi à l’infusion des thés utilisés, après consommation, pour cette teinture.
Je vous présente une nouvelle création Borothé 1 , réalisée à partir de textiles de réemploi (chutes de tissus de coton, lin, laine), de fils et tissus teints à l’indigo naturel (matériaux résiduels qui restent après avoir pratiqué le shibori, teinture en réserve avec motif réalisé par nouage, pliage, pressage ou couture). Les différentes pièces textiles ont été teintées avec un mélange de feuilles de thés.
Les feuilles de thés « grands crus » chinois et taïwanais principalement mais aussi japonais (tie guan yin, mi lan xiang, pu er, tai ping hou kui, hojicha, etc.) ont d’abord été infusées un grand nombre de fois pour être consommées en boisson puis, une fois séchées, ont servi à la teinture des textiles.
Les différentes nuances ont été obtenues par différents bains et un nuançage au fer. Une fois les feuilles à nouveau séchées, elles ont servi au rembourrage de cette création (souvenir lointain d’une époque où les impératrices chinoises dormaient sur des coussins de thé car, parait-il, cela évitait les migraines).
Création issue de matières résiduelles que je ne peux me résoudre à abandonner comme de simples déchets…
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours récupéré des emballages (papiers, boites, rubans, cordons, etc.), des morceaux de bois morts, des boutons, des végétaux, des objets cassés, etc. Ce n’était pas un acte compulsif (point de syndrome de Diogène à l’horizon) mais un geste réfléchi avec une idée de sélection selon des critères esthétiques personnels.
L’usure des objets, la marque du temps qui raconte une histoire me touchaient également. Le concept esthétique japonais de wabi-sabi (sobriété, simplicité, asymétrie ainsi que marque du temps et d’usure sur les choses) que je découvris lors de ma pratique de la cérémonie du thé japonaise me parla immédiatement.
Plus tard, le furoshiki, la teinture végétale et le shibori m’amenèrent au boro dont je m’inspire ici.
Le boro, « lambeaux, haillons » en japonais, est composé de textiles rapiécés avec des restes de vêtements, rideaux, housses de futon, etc. Cette technique permettait aux paysans japonais peu argentés de prolonger la vie des cotons et éviter le gaspillage. Transmis de génération en génération, ces textiles, enrichis au fur et à mesure de nouvelles pièces liées à des histoires familiales fortes, appliquent ce concept esthétique de wabi-sabi.
Il reste des places pour
la formation sur 1 journée
(durée : 6h )
mardi 15 mars 2022
à l’atelier,
4 rue des écobuts 44860 Pont-Saint-Martin
Programme de la formation : Introduction historique et caractéristiques techniques du furoshiki, apprentissage de la technique du furoshiki, pédagogie et logistique pour créer et animer un atelier d’initiation auprès du grand public.
Pour tout renseignement, demande de tarif et inscription : contact@latelierdufuroshiki.fr.