L’Atelier du Furoshiki a visité le Musée du Shibori de Kyoto.
Un petit musée très intéressant avec la présentation des différentes techniques de shibori et 2 grandes fresques textiles, l’une copiant des extraits du Chôjû jinbutsu giga ou Chôjû giga, caricatures d’animaux (rouleaux de papier emakimono, du XIIe siècle, appartenant au temple Kôzanji de Kyôto et reconnus trésor national du Japon).
Les dessins de ces rouleaux, certainement une œuvre collective, caricaturent les moines bouddhistes japonais du XIIème siècle, les représentant sous la forme de grenouilles, lapins et singes. Certains le considèrent comme le plus ancien manga japonais.
La 2ème fresque s’inspire de ces rouleaux en l’adaptant au motif des jeux olympiques à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.
Vous pouvez aussi vous essayer à cette technique en participant à des ateliers.
©L’AtelierduFuroshiki
Le Musée Guimet présente depuis début octobre une très belle exposition sur le thé, son histoire, ses objets ainsi que de nombreux événements en lien avec celui-ci : conférences, films, ateliers de dégustation, concerts et spectacles. A ne pas rater : les cérémonies du thé japonaises des écoles Omotesenke et Urasenke au Pavillon de thé du jardin du Panthéon Bouddhique du Musée.
Le furoshiki est lié à la pratique et la consommation du thé au Japon. Il est très souvent utilisé pour transporter ou remiser les objets de la cérémonie du thé japonaise ou les kimonos. Un fukusa (sorte de petit furoshiki en soie colorée) sert aussi à purifier les ustensiles au cours de la cérémonie.
L’Atelier du Furoshiki sera donc présent au musée pour un atelier d’initiation au furoshiki adulte le samedi 10 novembre à 14h30 et le samedi 24 novembre à 15h pour un atelier famille et présentera son livre Furoshiki, l’art d’emballer avec du tissu à l’issue de l’atelier à la librairie du musée.
La nouvelle rubrique Furoshiki dans l’Art dans la section Furoshiki vous donnera quelques pistes pour apercevoir le furoshiki dans l’art de l’estampe, des mangas et même du cinéma.
Vous y trouverez ainsi des références sur l’art d’Hiroshige et d’Hokusai dont certaines de ses très belles œuvres sont actuellement exposées dans la rotonde du Musée Guimet de Paris jusqu’au 10 décembre 2012.
A voir : le montreur de singe (encre de chine), Promenade sur le rivage de la Sumida, Cascade de Kirifuri, le temple des 5 cents rakan, etc.
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« Bretagne-Japon 2012 s’étend tout au long de l’année à travers 12 expositions qui réunissent de façon originale des objets japonais et des œuvres bretonnes japonisantes. »
Collections d’estampes et kimonos au Musée des Beaux-Arts de Rennes, dialogue entre estampes japonaises et œuvres de l’Ecole de Pont-Aven et des Nabis au Musée des Beaux-Arts de Quimper, art de l’empreinte Gyotaku au musée de la Pêche de Concarneau, etc.
« 12 musées bretons s’unissent pour présenter des collections rares et inédites à travers 12 expositions pour plonger au cœur des relations entre la Bretagne et le Pays du Soleil Levant. »
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A lire : Catalogue commun des expositions : Bretagne Japon 2012, Un archipel d’expositions, 12 musées, Editions Palantines, Quimper, 2012, 159 p.
L’Ain se mobilise aussi pour le Japon avec l’exposition « Silk me back, une navette pour le Japon » du 1er juin au 16 septembre 2012 aux Soieries Bonnet à Jujurieux.
« Manifeste artistique et solidaire envers les sinistrés de Fukushima, « Silk me back » est un événement autour de la soie en hommage aux liens qui unissent les soieries lyonnaises au Japon. Vingt-cinq artistes contemporains de renom, des designers, des plasticiens et des photographes, de même que des étudiants en école d’art se sont engagés dans la démarche et réalisé, en moins d’un an et dans un état d’urgence, une collection de kimonos. Tous ont eu à cœur de s’inscrire dans cet élan de solidarité, mais aussi de valoriser l’excellence et le savoir-faire de l’industrie lyonnaise de la soie. »
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